Pour un acteur, les lunettes ne servent pas uniquement à la vision. Elles disent également quelque chose sur la personne qui les porte. Et lorsque ces lunettes sont bien choisies, ells se mélangent à l’image emblématique que nous avons de ce personnage. Voici l’histoire de quatre célèbres paires de lunettes de cinéma.
Superman : des lunettes comme déguisement
Les superhéros cachent leur visage derrière un masque. Superman aborde les choses autrement. Il se déguise en Clark Kent dans la vie de tous les jours. La différence entre lui et son alter ego ? Juste une paire de lunettes. Et pourtant, à Metroplois, personne ne le reconnaît ! Une étude de l’université de New York explique que l’idée de Superman n’est pas si idiote.
Les 59 participants à l’étude ont chacun reçu deux photos. Ils devaient alors deviner s’il s’agissait de la même personne. Dans une première phase, les personnes sur les photos portaient des lunettes. En seconde phase, pas de lunettes. Et en troisième phase, une photo avec lunettes et une autre sans lunettes. Résultat ? En phase une et deux, plus de 80 % des réponses étaient correctes. En phase trois, le taux de réponses exactes n’était plus que de 74 %.
Harry Potter : Oculus Reparo !
Harry Potter porte probablement les lunettes les plus mythiques de l’histoire du cinéma. William Luffy, un concepteur de lunettes anglais très connu, s’est quelque peu inspiré de John Lennon pour la conception de ces lunettes. Mais pourquoi Harry Potter n’utilise-t-il pas ses pouvoirs magiques pour soigner sa myopie ? La célèbre romancière J.K. Rowling avait ses raisons, comme elle l’explique dans une interview. Elle-même portait des lunettes dans sa jeunesse et en avait marre que seuls les ringards en portent ! C’est pourquoi elle a affublé son héros de lunettes !
Les magiciens ont bien une formule magique pour réparer les lunettes : ‘Oculus Reparo !’. Ce qui pourrait signifier dans un latin approximatif : ‘Je répare l’oeil !’. Heureusement que cette formule magique n’existe pas dans la vraie vie. En tant qu’opticien, vous ne vendriez plus beaucoup de lunettes.
Harold Lloyd : The Glass Character
L’acteur Harold Lloyd ne déchaîne probablement pas les passions. Pourtant, dans les années folles du siècle dernier, il était aussi célèbre que Charlie Chaplin ou Buster Keaton. Son personage ‘Harold’ y a joué un role important. Il a également été appelé ‘The Glass Character’ en raison de ses lunettes assez particulières à la monture en corne.
Voici comment Lloyd explique son succès : “Avec ses lunettes, Harold devient humain. Il a le look du ‘garçon d’à côté’ qui fait des blagues et reste crédible.” Au ‘Chinese Theatre’, un cinéma célèbre sur la célèbre Walk of Fame Hollywoodienne, vous pouvez admirer l’empreinte de cette célèbre grosse monture de lunettes.
Notting Hill : lunettes de plongée avec correction
Pourquoi faire de la plongée si vous n’y voyez rien sans vos lunettes ? La réponse se trouve dans Notting Hill. Au moment de partir pour un rendez-vous professionnel, le personnage de Hugh Grant ne trouve pas ses lunettes et emporte ses lunettes de plongée avec correction. La symbolique est claire : en tant que working class hero, il n’a pas à se soucier de son image. C’est tout le contraire lorsqu’il rencontre la superbe Anna Scott, jouée par Julia Roberts.
L’histoire est fausse, mais les lunettes sont réelles. Vous pouvez vous faire faire des lunettes de plongée avec verres correcteurs. Mais c’est très cher. Les lentilles, de préférence en version souple, sont une alternative abordable. Lorsque vous plongez sous l’eau, vos yeux absorbent de l’azote. Les lentilles dures emprisonnent cet azote, créant ainsi des petites bulles entre votre œil et la lentille.
Quelques autres paires de lunettes, icônes du cinéma :
- Lunettes de filles geek des films tels que She’s all that, Clueless, Miss Congeniality et The Princess Diaries.
- Les lunettes du Professeur Henry Jones jr. Notez qu’en tant qu’aventurier, Indiana Jones n’a pas vraiment besoin de lunettes !
- Les lunettes d’Atticus Finch dans To Kill a Mockingbird ont inspiré celles de Patrick Bateman, le personnage de Christian Bale’s dans American Psycho. Le design est devenu tellement populaire, que le fabricant Oliver Peoples est devenu un acteur mondial dans l’industrie des lunettes.